• 1 & 2 / Plaques de rue de JF Caillarec > place Jacques Demy

    "Les demoiselles de Rochefort" (1967)

    et "Les parapluies de Cherbourg" (1964)

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    Le tournage du film "Les Demoiselles de Rochefort" (1967) Archive INA

    "Les parapluies de Cherbourg" (1963)

    Alice Wietzel fresques Jacques Demy > Ecole Agnès Varda. Hommage au cinéaste Jacques Demy (5 juin 1931 - 27 octobre 1990) Réalisateur de la Nouvelle Vague, auteur de films en-chantés et enchanteurs avec "Peau d'âne", "les parapluies de Cherbourg" et "les demoiselles de Rochefort" ...

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  • 3/ Plaque de rue de JF Caillarec > 84 rue Daguerre, Agnès Varda, "Daguerréotypes" (1976)

    >> & l'hommage de Gladpow posé en 2020 sur la maison d'Agnès Varda (avec son Oscar d'honneur reçu en 2017)

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    Agnès Varda "Daguerréotypes" (1975)

    Agnès Varda : « Daguerréotypes n’est pas un film sur la rue Daguerre, pittoresque rue du 14e arrondissement, c’est un film sur un petit morceau de la rue Daguerre, entre le n°70 et le n°90, c’est un document modeste et local sur la majorité silencieuse, c’est un album de quartier, ce sont des portraits stéréo-daguerréotypés, ce sont des archives pour les archéo-sociologues de l’an 2975. C’est mon Opéra-Daguerre. »

    Le Paris de ... Agnès Varda

    "Je suis un pilier de Paris 14e..."

    JBC Fresque Agnès Varda > rue Charles Divry

    "Cette fresque poétique de 25 m , située à deux pas de la rue Daguerre, rend hommage à Agnès Varda (qui s'intéressait particulièrement aux murals qu'elle a filmés à Los Angelès dans "Mur Murs" en 1981" et à ses films : "Le lion Volatil" (2003) en référence au lion de Belfort de la Place Denfert Rochereau, "Cléo de 5 à 7" (1962), "Daguerréotypes" (1975) sans oublier le clin d'oeil au chat Guillaume de Chris Marker, ami d'Agnès.

    >> JBC : " J'ai travaillé en étroite collaboration avec Rosalie Varda de Ciné tamaris et durant les deux semaines de réalisationj'ai été frappé de l'attachement que portaient les habitants du quartier à Agnès. Il y avait même des personnes âgées qui avaient connu les commerçants de la rue Daguerre filmés en 1974 dans "Daguerréotypes" qui évoquaient le plombier ou le boulanger qui roulait les R..."

    (extrait de "Paris street art La mémoire des lieux")

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  • 4/ Plaque de rue de JF Caillarec > 4 Avenue du Colonel Rol Tanguy,

    "Paris brûle-t-il ?" René Clément (1966)

    Parmi les 180 lieux de tournage, différentes scènes furent tournées les 23 et 24 août 1965 (FF29, Archives de la Préfecture de police de Paris) Place Denfert Rochereau, rue Schoelcher et au véritable « PC ROL », QG souterrain de Rol Tanguy chef des FFI parisiens (interprété par Bruno Cremer)...

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    Kevin Desurmont, chargé des expositions au Musée de la Libération de Paris-musée du général Leclerc - musée Jean Moulin précise qu'»une photographie conservée aux archives de la Fondation René Clément atteste de la présence de Rol lors du tournage des scènes sous-terraines...
    Par contre les plans de la descente dans l’abri souterrain ne furent pas tournés sur les lieux même du PC (sous l'actuel musée de la Libération et ouvert maintenant à la visite) mais un peu plus loin, dans les carrières sous le Val-de-Grâce. »

    Dans le livre Paris brûle-t-il ? Quand le cinéma réinvente la Libération » et son article « la quête laborieuse d'un consensus » Sylvie Lindeberg note : « Du côté des communistes, René Clément peut compter sur l'aide d'Henri Rol-Tanguy. Le conseiller historique relit et annote le scénario, fournit des documents, rectifie des erreurs, formule des propositions. Rol s'emploie surtout à atténuer les orientations anticommunistes du livre de Larry Collins et Dominique Lapierre. »

  • 5/ Plaque de rue de JF Caillarec > 243 Bld Raspail, "A bout de souffle" Jean Luc Godard (1960) avec J P Belmondo et Jean Seberg

    >> en prime le premier pochoir "Film in situ" réalisé par Spray Yarps en 2018

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    Séquence finale d'"A bout de souffle"

    Michel Poiccard se cache avec Patricia rue Campagne première. Mortellement touché par un policier à la sortie de l'immeuble (où habitait Yves Klein), il s'écroule sur le passage clouté avant le boulevard Raspail. "- J'suis vraiment dégueulasse" - Qu'est-ce qu'il a dit ? - Il a dit « vous êtes vraiment vraiment une dégueulasse ». - C'est quoi dégueulasse ?"

    Making of du pochoir Belmondo (2018)

  • 6/ Plaque de rue de JF Caillarec > 2 rue Campagne première, Man Ray

    A côté de ses photos célèbres (avec Kiki de Montparnasse « le violon d'Ingres » et sur cette plaque de rue « Noire et blanche ») Man ray réalisa de nombreux films expérimentauxdont un "Essai cinématographique : Rue Campagne-Première" (48 secondes).. (fragment de pellicule ci,dessous).


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    En 1923, Man Ray improvise son premier film. Cette œuvre, résolument surréaliste, s’intitule Le "Retour à la raison". Il renouvellera ensuite l’expérience avec Emak Bakia en 1926, "L’Etoile de mer" en 1928 et "Les Mystères du château de dé" en 1929. En 2023, Jim Jarmusch et Carter Logan, les fondateurs du groupe de musique Sqürl, composent la bande originale de ces quatre films comme s’ils n’en constituaient qu’un.


  • 7/ Carreau de Bad beu "Rue Scott" > Auberge de Venise (ancien Dingo Bar ) 10 rue Delambre

    >< un second carreau Ernest Hemingway est visible au bar du restaurant l'Auberge de Venise

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    En 2011 dans son film "Minuit à Paris" Woody Allen reconstitua la rencontre entre Hemingway et Scott Fitzgerald (Tom Hiddleston, Owen Wilson)

    Le Dingo Américan au 10, rue Delambre (aujourd'ui Auberge de Venise), est un ancien bar historique parisien, ayant ouvert ses portes en 1923. il était l'un des rares établissements de l'époque à rester ouvert toute la nuit. C'est là que se sont rencontrés pour la première fois Scott Fitzgerald et Ernest Hemingway en 1925 comme ce dernier l'a raconté dans "Paris est une fête" : « une chose bien étrange la première fois que je rencontrai Scott Fitzgerald. Il arrivait beaucoup de choses étranges avec Scott, mais je n'ai jamais pu oublier celle-là. Il était entré au Dingo Bar, rue Delambre, où j'étais assis en compagnie de quelques individus totalement dépourvus d'intérêt ; il s'était présenté lui-même et avait présenté le grand gars sympathique qui se trouvait avec lui comme étant Dunc Chaplin, le fameux joueurde base-ball. (…)

    Scott était un homme qui ressemblait alors à un petit garçon avec un visage mi-beau mi-joli. Il avait des cheveux très blonds et bouclés, un grand front, un regard vif et cordial, et une bouche délicate aux lèvres allongées, typiquement irlandaise, qui, dans un visage de fille, aurait été la bouche d'une beauté. Son menton était bien modelé, il avait l'oreille agréablement tournée et un nez élégant, pur et presque beau. Tout cela n'aurait pas suffi à composer un joli visage mais il fallait y ajouter le teint, les cheveux blonds et la bouche, cette bouche si troublante pour qui ne connaissait pas Scottet plus troublante encore pour qui le connaissait. »

    > Les Adaptations au Cinéma de Francis Scott Fitzgerald : "Gatsby le magnifique" (1974 et 2013), "L'Étrange Histoire de Benjamin Button" (2008), "Indian Summer" (1995), "Le Dernier Nabab" (1976), "Tendre est la nuit" (1962) et "La Dernière fois que j'ai vu Paris" (1954)

  • 8/ Carreau de Bad beu "Rue Godard" > 7 Parnassiens 16 rue Delambre, "Les Fiancés du pont Mac Donald" ou "Méfiez vous des lunettes noires" (1962)

    Dans« Cléo de 5 à 7 » d'Agnès Varda (1962) Cléo et Dorothée visionnent dans la cabine du Cinéma le Delambre ce film muet avec Jean Luc Godard et Anna Karina. C'était l'occasion de voir pour la première fois Jean luc Godard sans ses fameuses lunettes noires (cette séquence sera ensuite évoquée dans le film "Visages Villages" de JR et Agnès Varda 2017)

    >> Voir le film directement sur https://www.youtube.com/watch?v=3Z5QrOhTuUQ

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    Dans le blog - érudit & forcément indispensable - "Paris et ses cinéma disparus" on apprend que l'origine de ce cinéma Delambre, situé au 10 de la rue, remonte à l'année 1933. Dans les années 70 il deviendra un cinéma porno avec 3 salles et dans les années 80 le complexe des 3 Parnassiens qui fermera ses portes en 1989...

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  • 9/ Carreau de Bad beu "Rue Chiara" > 7 Parnassiens 16 rue Delambre,
    "Chambre 212" de Christophe Honoré (2011) avec Chiara Mastroiani

    Après 20 ans de mariage, Maria décide de quitter le domicile conjugalet et part s'installer rue Delambre dans la chambre 212 de l'hôtel en face de l'appartement...

    Deux façades de la rue Delambre.ont été reconstituées en studio au Luxembourg tandis que le tournage s'est poursuivi Bld du Montparnasse, rue Delambre devant le cinéma des Sept Parnassiens et le bar Rosebud.

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    Ouvert en 1978 les cinéma des 5 Parnassiens devient en 1979, avec l'ajout de 2 nouvelles salles, le complexe des 7 Parnassiens. entièrement dédié aux films d'art et essai...

  • 10/ Carreau de Bad beu "Rue David Lynch" > crêperie Plougastel 47 rue du Montparnasse / "Twin Peaks The return"

    En avril 2016, 3 ultimes jours de tournage de la saison 3 de "Twin Peaks", à la crêperie Plougastel rue du Montparnasse : pour une séquence de rêve en noir et blanc avec Monica Bellucci insérée
    dans l'épisode 14 « Nous sommes comme le rêveur »..

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    « Avant de venir j'étais au téléphone avec le shérif Truman à Twin Peaks. Il m'a dit qu'ils avaient découvert quelque chose, dans le journal de Laura Palmer, indiquant l'existence de deux Cooper. Et la nuit dernière j'ai encore rêvé de Monica Bellucci. Eh bien. J'étais à Paris sur une enquête. Monica m'a appelé pour que je la retrouve dans un café précis. Elle a dit qu'elle devait me parler ? Quand on s'est retrouvé au café, Cooper était là. Mais je ne voyais pas son visage. Monica était charmante. Elle avait amené des amis.On a tous pris un café. Puis elle a prononcé un vieil adage : « Nous sommes comme le rêveur, qui rêve et ensuite vit à l'intérieur du rêve ». - Nous sommes comme le rêveur, qui rêve et ensuite vit à l'intérieur du rêve. Je lui ai dit que je comprenais. Et ensuite, elle a dit... « Mais...qui est le rêveur ? » Un très puissant sentiment de malaise s'est emparé de moi. Monica a regardé derrière moi et m'a fait signe de me retourner pour voir ce qui se passait. Je me suis retourné et j'ai regardé. Je me suis vu moi-même. Je me suis vu moi même il y a longtemps dans les anciens bureaux de Philadelphie. (scènedu film Twin Peaks: Fire Walk with Me.)

    J'écoutais Cooper me faire part de son inquiétude à propos d'un rêve."

    Rêve où l'on retrouve David Bowie en agent du FBI Phillip Jeffries comme en 1992 ...

    Pourquoi ce tournage ultime de Twin Peaks dans le 14e? Parce que David Lynch aimait déjeuner à la crêperie Plougastel, près de l'imprimerie IDEM où travailla pendant des années, y réalisa des centaines de lithographies et même ce film en noir et blanc "IDEM Paris"...

    > Voir l'article l'article très documenté des Echos "Montparnasse, cette imprimerie secrète qui a tant fait rêver David Lynch"

  • 11/ Plaque de rue de JF Caillarec > 2 rue du Départ, "Hugo Cabret" Martin Scorsese (2011)

    >> avec l'accident ferroviaire de 1895, réinterprété par Brusk avenue du Maine en 2019...

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    Le film sensé se situer en 1931 fait se télescoper de manière anachronique plusieurs éléments : d'abord le fameux accident ferroviaire du 22 octobre 1895 où la locomotive à vapeur n°56 en provenance de Granville ne parvient pas à s'arrêter; elle traverse les quais et tranperce la façade de la gare de l'Ouest, située alors au bout de la rue de l'Ouest. La loco, le tender et l'avant du fourgon de tête en équilibre au milieu de la verrière
    attirent les parisiens et les photographes qui l'immortalisent...

    pour voir les secrets de fabrication de cette fameuse séquenceL

    Le film rend aussi hommage à Georges Mélies (qui arrêta sa carrière de cinéaste en 1913) et qui de 1925 à 1932, résida avec sa seconde épouse Jehanne d’Alcy, au 18 rue Jolivet dans le 14ème, à deux pas de l’ancienne gare Montparnasse, où ils tenaient tous deux la boutique de jouets et de confiseries…

    >> Voir l'article des Montparnos « Georges Méliès à Montparnasse» ;

    "En 1930, la direction des Chemins de fer de Ouest-Etat leurannonce que des travaux doivent avoir lieu dans le hall et qu’ils doivent quitter le magasin pour le 1er avril au plus tard. A la place, on va leur louer, à l’étage de la gare, une boutique plus grande et plus confortable, mais malheureusement cachée derrière un énorme pilier de ciment. Ils s’y rendent tous les jours par la rampe d’accès de la rue du Départ, mais l’emplacement n’est pas propice et les ventes déclinent. Ils devront d’ailleurs se séparer de leur employée, Mme Loudou. »

    >> pour voir le déplacement de la Gare de l'Ouest vers la nouvelle Gare Montparnasse et l'aménagement du quartier : « Opération Maine-Montparnasse » (1966) Produit par la SCC de la SNCF

  • 12/ Plaque de rue de JF Caillarec > 20 rue de la Gaîté, "Simone Barbès ou la vertu" Marie-ClaudeTreilhou (1980)

    >> La première partie du film a été tournée dans le cinéma porno du 20 rue de la Gaîté "Le Cinévog - Montparnasse" en dehors des heures d’ouverture....

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    "Ciné façades" raconte que le cinéma "Omnia-Mille Colonnes" de 500 places ouvre rue de la Gaîté en 1907 et ferme ses portes au début des années 30.
    En 1976 .unnouveau complexe de quatre salles le "Mille-Colonnes" est construit. Spécialisé dans le cinéma pornographique le cinéma devient "Cinévog" puis "Cinévog-Montparnasse".jusqu'àsa fermeture en avril 1991.

    >> A noter, dans la bande annonce qui suit, que le premier spectateur qui se plaint de la projection n'est autre que Noël Simsolo, réalisateur et critique génial de cinéma (livres d'entretien avec Sergio Leone, Jean-Pierre Mocky et Bertrand Tavernier)...

  • 13/ Plaque de rue de JF Caillarec > 23 rue de l'Ouest, "Mauvais sang" Léos Carax (1986) avec Denis Lavant et Juliette Binoche ,

    >> le pochoir de Singular Vintage Léos Carax & Juliette Binoche est également visible au 21 rue de l'Ouest...

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    C'est après la porte cochère du 23 rue de l'ouest que Denis Lavant commence sa course enfiévrée, accompagné par la chanson "Modern Love" de David Bowie...

    Pour toutes les infos sur le film, la chanson de Bowie et le quartier de la rue de l'Ouest dans les années 80

    >> voir le site https://mauvaissang.mystrikingly.com/

    > en prime le second pochoir de @singularvintage Juliette Binoche & Denis Lavant (Exposition Films in situ)

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    Et si voulez poursuivre la visite du quartier, de la rue de l'Ouest jusqu'au Parc Montsouris, regardez la vision du 14e par Alexandre Payne dans le film chorale " Paris je t'aime" (2006) ...

  • 14/ Carreau de Bad beu "Rue Dewaere" > impasse du Moulin Vert

    L’acteur Patrick Dewaere (1947-1982) a vécu dans la maison située tout au bout de l'impasse du Moulin vert, au n°25.

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    Dernière interview que Patrick Dewaere donna le 13 juillet 1982, chez lui, Impasse du Moulin Vert, au journaliste Canadien Michel Jasmin.3 jours avant sa mort...

    >> Pochoirs hommage à Patrick Dewaere / Pedro et Panamejemabsinthe (Série Noire)

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  • 15/ Carreau de Bad beu "Rue de l'Aude (là)" > LPP Bistrot, 91 rue de la Tombe Issoire, "De battre mon cœur s'est arrêté" Jacques Audiard (2005)

    À l’affiche aux côtés de Romain Duris, Niels Arestrup joue le rôle d’un père brutal qui embringue son fils dans de sales combines. Sa prestation lui vaudra un premier César du meilleur second rôle.

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    2 scènes dans le bar restaurant (maintenant LPP Bistrot) au coin de la rue de la Tombe Issoire et de la rue de l'Aude...

  • 16/ Plaque de rue de JF Caillarec > Villa Seurat, "les Tontons flingueurs" Georges Lautner (1963) dialogues Michel Audiard et Georges Lautner

    Fidèle à la promesse faite à son ami, Fernand (Lino Ventura) veille sur sa fille, Patricia (Sabine Sinjen).Quand celle-ci disparaît, il part à sa recherche et se rend en taxi (le chauffeur gouailleur est Charles Lavialle) Villa Seurat, au domicile de son ami Antoine (Claude Rich).

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    Michel Audiard un enfant du 14e.

    « J'ai mon 14e arrondissement qui me colle aux godasses", disait-il...

    Il est né le 15 mai 1920 au 2, rue Brézin et a vécu près du parc Montsouris, au 27 bis de l'avenue du Parc Montsouris (aujourd'hui avenue René Coty). Il a été élève de l'école de la rue du Moulin Vert et s'est marié dans le XIVème arrondissement.

    La Place Michel Audiard a été inaugurée le14 janvier 1994.

    >> Dans les films d'Audiard on trouve des allusions au 14e : dans "Les Grandes Familles" Lucien Maublanc (Pierre Brasseur) habite au 13 avenue du Parc-Montsouris et dans "Taxi pour Tobrouk" l'officier
    allemand (Hardy Krüger) explique qu'il a logé deux ans à la Cité Universitaire.

  • 17/ Plaque de rue de JF Caillarec > Avenue Reille à l'entrée du parc Montsouris, "Cléo de 5 à 7" Agnès Varda (1962)

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    La déambulation de Cléo dans l'arrondissement débute à son domicile au n°6 de la rue Huygens (séquence avec Michel Legrand), se poursuit Bld Raspail (l'avaleur de grenouilles), à la brasserie Le Dôme, puis rue Delambre, Bld Edgar Quinet, passage du Départ (académie de scupture), Gare Maine Montparnasse,et retour rue Delambre au Cinéma le Delambre où Cléo et Dorothée visionnent le film "Les Fiancés du pont Mac Donald" avec Jean Luc Godard et Anna Karina.

    Elles prennent ensuite un taxi devant le Dôme, direction le Parc Montsouris par Denfert et l'Avenue René Coty (Chloé monte l'escalier de la rue des artistes)... Le taxi se permet de rentrer dans le parc où Cléo va rencontrer Antoine.

    >> Ces scènes du parc sensées se dérouler dans le film à 18h ont en fait été tournées à 6h du matin pour obtenir cette belle lumière irisée...

    >> Agnès Varda : « Ne perdant pas de vue le programme économique de la production, j'ai pensé à un film minimal inscrit dans un temps continu. J'y ai ajouté un trajet réel qui peut s'inscrire dans une vraie carte du
    centre de Paris (ça c'était le jeu... le pari sur Paris). »

  • 18/ Plaque de rue de JF Caillarec > 6 rue d'Alésia, "Un dimanche de flic" Michel Vianey (1983) avec Victor Lanoux et Jean Rochefort

    Au tout début du film Victor Lanoux descend l'escalier de la rue des artistes, traverse la rue d'Alésia et vient s'attabler au café (maintenant le restaurant libanais Assanabel). Il est rejoint par Jean Rochefort qui arrive par l'avenue René Coty...

    >> Regardez le tout début du film sur : https://m.ok.ru/video/1288379435545

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  • 19/ Plaque de rue de JF Caillarec > Hôpital St Anne 1 rue Cabanis, "Belle de jour" Luis Bunuel (1967) avec Catherine Deneuve

    Une heure après la première visite chez Madame Anaïs, Sévérine (Catherine Deneuve) arrive dans la cour de l'hôpital St Anne où travaille son mari, médecin chef, Pierre Sérizy (Jean Sorel).

    Pierre – Que se passe-t-il ? Rien de grave ?

    Séverine (hésitante) - Non, je faisais des courses près d'ici, et brusquement j'ai eu envie de te voir.

    Pierre – Je croyais que tu n'aimais pas les hôpitaux.

    Séverine - Non je ne les aime pas. Mais je ne voulais pas rester seule.

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  • 20/ Plaque de rue de JF Caillarec > Place Alice Guy / Alice Guy-Blaché

    Alice Guy-Blaché (18731968) est la première réalisatrice, scénariste et productrice de cinéma française ayant travaillé en France ( où dès 1896 elle réalise l'un des tous premiers films de fiction "(La fée aux choux") et aux Etats Unis....

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    On peut découvrir sa vie passionnante dans le documentaire produit et commenté par Jodie Foster « Be natural » (2018)




    >> 2 oeuvres hommage : @demoisellem à Paris et Mademoiselle Kat à Toulouse.

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